Paris, An II

14 mars 2013 - 23:30

L’autre soir, je suis allée voir Almost Famous.

J’ai bien aimé, évidemment tout se finit bien pour tout le monde, les déviants ne sont même pas punis (c’est un film de Cameron Crowe, souvenez-vous, j’en ai vu un autre l’année dernière). J’ai trouvé Kate Hudson très mignonne (même si je crois qu’elle a pas fait grand-chose d’autre depuis).

Je me suis aussi dit que c’était agréable de voir un film des années 2000 sur les années 70.

Dans les années 2000, quand on faisait un film sur une période donnée, on ne ressentait pas le besoin de vous assommer à coup de gadgets culturo-pop iconiques, comme on nous assomme aujourd’hui à coup de Rubicks cube quand on fait un film sur les années 80. (ou une série, yes, I am looking at you The Carrie diaries).

En dehors de ça, j’aime bien The Carrie Diaries. Carrie n’a absolument rien à voir avec la Carrie de Sex and the City, elle s’habille avec top péplums et des colliers-col (mais si vous voyez que je veux dire), si bien qu’au final, cette adolescente sera totalement connotée années 2010 dans 20 ans.

En terme de série qui se déroule dans les années 80, je resterai toujours nostalgique du spin-off de Gossip Girl centré sur Lyly.

A ce sujet, le dernier épisode de Gossip Girl est chez @lechatsansqueue, qui aura l’obligeance de se manifester dans les commentaires car je n’ai pas l’URL sous la main, là.

En dehors de ça, ça va.

Je ne sais pas si c’était le boulot, l’hiver, le manque de lumière ou les carences alimentaires, mais l’hiver n’a pas été facile facile.

Voilà, je vous laisse avec une photo de Goldie Hawn et Chevy Chase.

Bisous.

Fuck yeah Françoise !

2 janvier 2012 - 22:26

Pendant les vacances, j’ai regardé “La Boum 1“, “La Boum 2“, et le documentaire sur le DVD bonus du coffret (et aussi Twilight 1, 2 et la moitié du 3) (j’ai une nièce pré-adolescente).

Ca me fait bizarre de revoir des films sur les ados maintenant, alors que j’ai désormais plus l’âge des parents que de Vic elle-même. (Je me suis déjà fait la réflexion quand j’ai vu LOL le mois dernier, et j’ai aussi pratiquement l’âge de Papa Stark [spoiler alert] quand il se fait décapiter)

Je me souviens, quand j’ai vu la Boum pour la première fois, l’histoire des parents de Vic ne m’intéressait pas trop. (en plus mes parents forment toujours un couple uni, alors je ne voyais pas bien le point j’imagine). J’avais pensé un peu la même chose en regardant Angela 15 ans : les parents, c’est pour remplir un peu la série.

Ce que je ne voyais pas, c’est que les parents (et les mères dans le cas qui nous occupent) sont tout de même sacrément cools.

Fuck yeah la maman dessinatrice qui bosse pour VSD et sur qui repose la mission de la couverture !
Fuck yeah la maman qui fout son mari dehors, se tape Bernard Giraudeau (<3) et s’arrange pour avoir son mari qui vient se traîner à ses pieds !

Fuck yeah la maman qui gagne un prix à Angoulême et dirige un long-métrage d’animation !
La même qui dit à son mari de se débrouiller s’il veut partir à Lyon, qu’elle elle reste à Paris et puis c’est tout !

La maman enfin qui parle de sexualité à Vic avec tact et délicatesse comme on aurait toutes aimées que nos mères nous parlent !

Fuck yeah Françoise Beretton, quoi !

la maman de Vic la boum

(En plus Brigitte Fossey est vraiment très belle)

Par contre, j’aimerai bien savoir si Winnie Holzman (l’auteur de My so called life NDLT) a vu la Boum. Je me souviens avoir lu quelque part que My so called life aurait été le premier show à parler autant de sparents que des adolescents. Nous savons désormais que c’est faux ( en tout cas au cinéma).

la boum

Fuck yeak les années 80, les K-Way noirs, et les villes en bétons, qui n’étaient pas encore l’ennemi !

vic au téléphone

La boum Bernard Giraudeau

Ca y est j’ai vu Drive.

25 octobre 2011 - 14:29

Et je ne sais que vous dire tant le déhanché de Ryan Gosling est parfait.

Par contre, je ne comprends pas bien pourquoi il y a le même papier peint chez Carey Mulligan et dans la chambre d’hôtel.

Chambre d'hôtel

vs

Chez Carey Mulligan

(On notera que Ryan porte aussi très bien le T-shirt sale) (et la veste en jean) (je pense qu’il porte tout très bien, pour ne rien vous cacher).

Sinon, j’ai trouvé le scénario un peu faiblard, et je pense que Nicolas Winding Refn n’a pas atteint la puissance de Bronson (c’est le seul film que j’ai vu de lui) (et mis à part Fun, Culture et Pop, je n’ai rencontré personne d’autre qui a vu un autre film de Nicolas Winding Refn)(et comme lui aussi fait des posts un peu futile sur Ryan Gosling, je suis rassurée).

February House

14 mai 2011 - 15:11

Croyez-moi, quand, comme moi, on a passé ces dernières semaines « dans un état proche de l’Ohio », ou « sur des montagnes russes », en deux mot dans un état incertain et fluctuant, on apprécie d’avoir des petites histoires auxquelles se raccrocher. Souvenez-vous des soeurs de Acosta.

En novembre 1940, alors que la guerre met l’Europe « à feu et à cendres » (je laisse aux lecteurs avisés le soin de retrouver l’origine de cette expression), une petite troupe de new-yorkais talentueux emménagent dans une maison de Brooklyn située au 7 Middagh Street.

7 middagh street, brooklyn

Il y avait là entre autres Carson McCullers, (qui a bouleversé mon été avec ses histoires pleines de chaleurs et d’angoisses) ( et aussi mon hiver, j’ai fini la “La ballade du café triste” dans le bus puant la pisse qui m’a emmené de Londres à Manchester), Georges Davis, qui travaillait au Harper’s Bazaar et qui avait lancé toute l’affaire, les enfants de Thomas Mann, des écrivains, des musiciens, et la danseuse Gipsy Lee Rose, reine du Burlesque et du renouveau du strip-tease (déjà à l’époque, on n’a vraiment rien inventé), et dont la vie et celle de sa soeur ont forcément servi de point de départ au roman et au film « Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?», mais Wikipedia ne veut pas me le confirmer.

On imagine volontiers le quotidien de cette petite communauté insouciante, fêtarde, gueularde et compliquée, en gros joyeusement foutraque. On envie les soirées enfumées, passées à rire, à danser et boire, les après-midi studieuses, les discussions inspirées, les tensions sexuelles, les engueulades, les jalousies propres aux artistes bourrés d’ego et aux gens torturés.

L’expérience de vie communautaire a toutefois été éphémère, puisqu’à l’été 1941, tout ce petit monde s’est dispersé. Plus tard, la maison du 7 Middagh Street a été détruite pour construire une voie rapide.

Sur google street view, on peut tout de même se faire une idée du quartier .
Alors oui, en ces temps perturbés, alors que je trouve la vie un peu injuste avec moi (syndrôme Caliméro), j’aime bien penser à des histoires comme ça.

Des liens qui vont bien :

PS : Splintermuse est la fille la plus drôle du monde. Je veux dire, avec Tina Fey. (et Helli Laville Flurry, aussi)

The Wrestler

27 janvier 2011 - 20:04

Le paradoxe du blog, c’est que quand tu le créés, tu imagines quelques catégories, tu en rajoutes deux ou trois dans les premiers mois, en te disant « Ouais ça, ça va faire une catégorie de blog trop bien,je vais en parler », et puis tu laisses couler, et tout finit dans la catégorie par défaut.

Ce blog a donc une catégorie films, une catégorie musique, une catégorie ordinateur, et au final, j’ai l’impression depuis six mois de n’avoir parlé que de livres.

Donc aujourd’hui, faisons vivre les catégories et parlons d’un film inattendu.

The Wrestler

The Wrestler, de Darren Aronofsky

The Wrestler, de Darren Aronofsky

Eut une époque j’allais beaucoup au cinéma (en ces temps reculés, je ne payais que 4,80€ ma place en semaine). J’allais voir un peu tout et n’importe quoi, je voyais aussi beaucoup de bandes-annonces, j’étais au courant de tout ce qui sortait.

Qaund j’allais pas à l’UGC, j’allais à l’Utopia (5€ la place whenever wherever), dont je dévorais la gazette du début à la fin puis re- du début à la fin mais dans l’autre sens (si tu l’as déjà eu entre les mains, tu sais ce dont je veux parler).

Et puis la source et l’envie se sont un peu tarie, je suis devenue beaucoup plus sélective dans mes choix, j’ai eu un mec et on a été fauchés ensemble, je suis donc totalement passée à côté de ce film à sa sortie.

Je ne sais pas s’il a eu un gros succès commercial ou pas.

Comme tout le monde, j’ai vu « Requiem for a dream », quelque part au début des années 2000 (pas au cinéma) et j’en suis ressortie tout chavirée. J’ai vu « Pi » récemment, et j’ai été assez déçue : je connaissais le film de réputation, et il a très mal vieilli. Trop d’effets visuels, ficelles de scénario un peu grosses. Je m’en souviens déjà à peine. Surtout, je pense qu’à côté de « Requiem for a dream », il ne fait pas le poids.

Tout ça pour dire quand on m’a proposé « The Wrestler » hier soir, c’était pas gagné.

Mickey Rourke

Ce film est pourtant magnifique.

Mickey Rourke (que je ne me souviens pas avoir vu dans un autre film, quelqu’un pour m’aider ?) interprète un type qui vit pour sa passion, qui se trouve être le catch. Vieillisant, entourée d’une strip teaseuse qui elle aussi arrive en fin de carrière, il évolue de petits combats en séances d’autographe dans un New Jersey enneigé et triste. Il continue pourtant dans les combats hard-core (âmes sensibles s’abstenir), se bourre d’anabolisants et d’anti-douleurs, jusqu’au moment où son coeur lâche. Interdit de catch, se pose alors à lui la question : « qu’est-ce qu’il vous reste quand il ne vous reste rien ? »

J’ai pensé à « Rosetta », des frères Dardennes. La faute aux plans caméra à l’épaule, cramponnés aux talons du personnage principal. La faute à des paysages pas très gais, à des personnages en lutte, une pour s’en sortir, l’autre à la recherche de rédemption.

« The Wrestler », en plus d’être, (d’après les spécialistes), un film très vrai sur les coulisses du catch, est aussi un film plein d’humanité. Ce qui manquait, à mon avis, dans les précédents films d’Aronofsky.

Une vraie chouette découverte.

Fuck yeah, d’accord, mais quoi ?

17 janvier 2011 - 21:58

Vous savez, on n’imagine pas le nombre de gens qui se demandent où se trouve le tombeau de Montaigne. Ni le nombre de gens qui veulent des infos sur les caleçons à fleurs des années 90 (trop).

Je ne vais pas faire une note sur les mots-clés qui mènent à mon blog, c’est un peu déjà-vu* et pas très intéressant (on ne va pas se gondoler non plus parce que les gens font des fautes de frappe dans Google, que celui qui se relit quand il fait une recherche alors que google propose la correction automatique jette la première pierre), et puis de toute façon, j’ai perdu de l’intérêt pour mes statistiques.

Là tout de suite, j’ai envie d’ouvrir un Tumblr. Un peu pour pouvoir poster ce genre de photos :

Ce genre de petites choses fait mon bonheur

(J’ai trouvé ces deux jeunes femmes coincées dans un vieux livre de science-fiction des années 50s), et aussi pour pouvoir l’appeler « fuckyeah quelquechose », parce que c’est chouette. J’avais pensé à fuckyeah1970s mais ça existe déjà (et je ne suis pas du genre à copier) ou alors fuckyeah ingmarbergman (parce que) (je ne vous dit pas tout, qu’est-ce que vous croyiez), mais ça existe aussi.

Robert Redford dans "Les 3 jours du Condor". miam.

En combinant donc Bergman et « Les trois jours du Condor », que j’ai donc à demi-vu hier, j’ai envisagé de faire un fuckyeah maxvonsydow qui n’existe pas encore, qui pourrait être chouette (possibilité de poster des photos de films de Bergman + des photos de Judge Dredd), et qui se justifie pas mal du fait que Max est né dans la ville suédoise où j’ai fait mes études (j’ai des photos des premiers bâtiments vus par le petit Max) et qu’il vit désormais en France (il a la nationalité française depuis les années 90 et a eu la Légion d’Honneur il y a quelques jours) (une actualité brûlante, donc).

Max von Sydow

Je me tâte. A ce compte-là, j’ai aussi envie de créer un fuckyeah ingridthulin.

Ingrid Thulin (1926 - 2004)

Bref, on va pas parler cinéma suédois, là tout de suite (un jour je parlerai de Victor Sjöström, ce sera mieux sur le blog que par oral, parce que son nom est difficilement prononçable), le problème qui se pose, c’est qu’avec un fuckyeahmaxvonsydow je peux encore arriver à caser cette magnifique typo années 70

(Les 3 jours du condor, encore)

mais je pourrais difficilement justifier de rebloguer tous les morceaux de http://goodtimesgreatoldies.tumblr.com (tu cliques et tu écoutes tellement c’est beau).

Dilemme.

C’était une chic fille

9 janvier 2011 - 20:24

On trouve souvent cette expression dans les traductions années 60/70 de bouquins anglais ou américains.

Les gens ont-ils réellement parlé comme ça à une époque ? Cette expression a-t-elle réellement était employée, au point qu’on l’utilise à l’écrit ? Et les conditionneurs d’air ? Qui a eu un conditionneur d’air dans son bureau ?

Je vais méditer là-dessus pour la nouvelle année. (Ca et les fesses de Jake Gyllenhaal que j’ai vu sous beaucoup d’angles différents aujourd’hui) (mais moins que les fesses d’Anne Hathaway, quand même).

Bonne année les amis.

Comme quoi

15 décembre 2010 - 12:30

S’il y a bien une chose qui est sûre, en ce bas-monde, c’est que Robert Redford a quand même du pif quand il fait ses castings.

Quand en 1992, il réalise “Et au milieu coule une rivière“, il offre le premier rôle à un tout jeune acteur qui n’a pas encore fait beaucoup de choses, mais dont on dit qu’il lui ressemble.

Un peu plus tard, en 1998, c’est une toute jeune ado qu’il nous dégotte pour un des rôles principaux de “L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux” :

(On note qu’il ne se plante pas trop dans le choix de ses directeurs photos non plus)

Et puis quand on y regarde d’un peu plus près, on se rend compte que même sur les castings des petits rôles il est pointilleux. Là, en 1992, dans la séquence d’ouverture de ” Et au milieu coule une rivière” :

(Plus tard, cet enfant joufflu va faire de drôles de rêves avec Leo).

Comme quoi si t’as pas fait un film avec Redford dans ta jeunesse, t’a raté ta carrière à Hollywood.

Edit :

Andrew Garfield dans “Lions et Agneaux” (2007) (Je n’ai pas vu ce film)

La drogue, c’est de la merde

5 novembre 2010 - 14:48

Aujourd’hui, on va parler livres de droguées.

J'ai de saines lectures

A ma gauche : « Moi, Christiane F., treize ans, droguée, prostituée », en V.O.: « Wir Kinder vom Bahnhof Zoo ».

A ma droite : « L’herbe bleue », en V.O. : « Go ask Alice ».

A ma gauche, nous sommes au alentours de 1975, à Berlin, Christiane a 13 ans, vit mal dans la Cité Gropius et ne s’intéresse plus à l’école. En deux ans, elle passera du joint au cachetons à l’héroïne, du sniff aux piquouses quotidiennes, qui la conduiront, elle et son petit ami, à se prostituer régulièrement au « Baby Tapin ».

A ma droite, nous sommes probablement à la fin des années 60 ou au tout début des années 70 quelque part aux Etats-Unis, l’héroïne n’a pas loin de 16 ans lors de son premier trip involontaire au LSD et passe en moins de quatre mois aux cachetons, puis à l’herbe, puis aux drogues dures avant de fuguer de chez ses parents.

D’entrée de jeu, on n’est pas dans le même genre de livre. Dans « Moi, Christiane F.,… » on trouve une description quasi-documentaire du milieu de la drogue berlinois (« la Scène ») dans les années 70 : La cité Gropius, la maison du milieu (centre pour le jeunesse de la cité), puis « le Sound », la plus grande boîte d’Europe où la drogue circule librement, et la fameuse gare de métro Bahnhof Zoo, le Kurfürstendamm, où Christiane et ses copines finissent par se prostituer, Narconon, le centre de scientologie qui propose des cures de désintox, les hôpitaux…

« L’herbe bleue » est le journal intime d’une jeune fille anonyme, on y trouve des descriptions très précises de ses trips, mais le contexte est totalement absent, les lieux sont à peine mentionnés et jamais décrits (San Francisco et Berkeley, puis l’Oregon). Les passages les plus durs (viols, squats, prostitution) ne sont pas détaillés.

« Moi Christiane F… «  est le témoignage d’une jeune fille de dix-sept ou dix-huit ans rapportée par deux journalistes, Kai Hermann et Horst Rieck. , qui enquêtaient sur les jeunes drogués à Berlin dans les années 70. Le réçit est entre-coupé du de déclarations de témoins proches, notamment la mère de Christiane. Le livre est souvent cité pour la clairvoyance de la jeune fille dans ses critiques (la cité Gropius, le système scolaire) et j’ai assez souvent rencontré des extraits du bouquin dans mes cours d’allemand. Je me pose tout de même la question de l’authenticité de ces critiques, ainsi que sur la morale issue des propos de sa mère (culpabilisée d’avoir laissé ses enfants pour travailler, elle regrette de n’être pas restée mère au foyer). Je ne peux pas m’empêcher de chercher où Christiane s’exprime réellement et où les journalistes prennent le dessus dans sur ses propos.

« L’herbe bleue » est plus ou moins attribuée à Beatrice Sparks, psychologue américaine qui travaille avec des adolescents. Elle depuis publié d’autres journaux « anonymes » sur les problème de la jeunesse. Il s’agirait du journal d’une de ces patientes qui serait décédée, mais personne n’a jamais confirmé . J’ai plutôt tendance à croire, comme beaucoup de gens, qu’il s’agit d’une compilation d’histoires qui lui ont été rapportées par ses patients, ce qui explique le côté très descriptif des sensations et l’absence de contexte, ainsi qu’à mon avis, le manque de caractérisation des personnages.

Au final, on est en face de deux livres à la même morale (la drogue c’est mal, après t’as plein d’emmerdes) (j’ai jamais dit le contraire), mais ma préférence va clairement « Moi Christiane F….“: le réalisme restant, à mon sens, plus convaincant, que la narration elliptique de  « L’herbe bleue ».

Des liens qui vont bien :

Un skyblog (?) très complet sur Christiane

(c’est tout en fait)

( pour info, Christiane serait retombée dans la drogue il y a quelques années, après avoir donné naissance à un fils. On ne sait pas trop à l’heure actuelle si elle encore en vie).

De la musique qui va bien :

La chanson d’où est extraite la phrase “Go ask Alice” (Lewis Caroll devait prendre du LSD)

La version de “Heroes” de Bowie en allemand (extraite de la BO du film “Moi Christiane F.”, d’où les images proviennent également les images)

La prochaine fois, j’aurai peut-être enfin vu “Smithereens” (ca fait quand même deux mois que j’ai reçu le DVD) et je me serai acheté une mini-jupe pied de poule pour faire comme Wren. Ou alors je vous parlerai du paradoxe du “Lauréat”, ou comment un mauvais livre peut devenir un film marquant sur sa génération, et ce, malgré une utilisation pas très bonne de sa musique (Mrs Robinson, je parle toi).

Ou peut-être pas, d’ailleurs.

Comme aurait dit les Kinks…

24 octobre 2010 - 17:50

Il fait froid, il pleut depuis hier soir, 20h20 (heure approximative à laquelle j’ai garé mon vélo devant le restaurant), je repousse depuis deux semaines l’idée de ranger pour de bon mes sandalettes dans le placard, et à la place des quetsches, hier au marché, il y avait des clémentines.

Ca n’a l’air de rien, mais c’est ennuyeux, car en ce dimanche pluvieux où les seules activités possibles semblent être de traîner sur les blogs ou de manger sucré (je dis ça parce que je viens de voir passer en moins d’une heure un gâteau au yaourt et des pancakes sur twitter), je n’ai pas la possibilité de refaire ce crumble aux quetsches qui a illuminé mon dimanche la semaine dernière.

La seule autre activité possible serait de regarder les Goonies, ce que j’aurais probablement fait si je ne l’avais pas déjà regardé la semaine dernière. A chaque fois que je le revois, je ne peux qu’admirer à quel à point ce film est parfait.

La bande de jeunes héros (le gros, le bricoleur/geek, le bavard), le héros un peu sentimental qui mène la bande, habilement dédoublé pour pouvoir séduire un public plus âgé (Mike et son frère Brandon), les faux méchants idiots (les Fratellis), les vrais méchants, riches et sans coeurs, qui veulent détruire les Goon Dock et les maisons des Goonies, le grenier rempli de vieilleries, la carte au trésor à déchiffrer, le pirate borgne, les énigmes et le sac de billes, tout dans ce film joue si bien avec les codes de la littérature enfantine qu’on a beau savoir comment ca va se terminer (les méchants perdent, les gentils enfants gagnent), on frissonne quand même avec eux.

Et puis j’adore tout ces petits détails de mise en scène : la manière dont Brandon traîne Mike après l’avoir réconforté…

la manière dont Mike et Data sautillent en comptant les cent pas qui les mènent à la cachette du trésor…

et puis la musique sans laquelle la féérie n’aurait pas été possible; je pense sérieusement qu’il ne devrait pas y avoir de musique de films pour (petits et grands) enfants sans un orchestre. Symphonique ou philharmonique, je m’en fous.

Et vous sinon, ça va ?