Posted in De bonne heure et de bonne humeur
Y être
A ce moment-là, l’important, c’était d’y être.
L’essentiel, c’était de passer dans ces rues, regarder ces murs, les apprendre par coeur. A partir de là, à chaque moment, savoir en parler, pouvoir les décrire, les connaître comme s’ils étaient à moi depuis toujours, dépositaire de leur histoire. Marcher dans ces rues, comme si le fait d’y être allait les marquer de mon empreinte, les changer en cet instant où j’aurais été là. Comme si nous allions fusionner, comme si elles allaient devenir une part de mon identité comme je serais une part de leur définition, là, pour toujours.
En me disant aussi que ces lieux me façonneraient, feraient de moi cette personne indubitablement cool, puisque j’aurais été là, j’aurais été une figure qu’on reconnaît parce qu’elle passe dans ces rues, traverse ces places, marche d’un pas sûr vers sa destination, légitime.Penser qu’appartenir à ces lieux me ferait appartenir à cet instant. Qu’en étant présente j’en étais aussi. Devenir une figure familière, une figure qu’on croise, une figure présente dans le paysage. Peu importe l’importance du rôle, silhouette ou figurante, j’en aurais été puisque j’y étais.
(oui on change un peu de style aujourd’hui)
Commentaires
Jungle Julia
C’pas grave.
vinsh
Je ne suis pas certain de comprendre exactement le “où” désigné par ce “y”, mais j’aime bien ce post.
Jungle Julia
Ouais c’était pas destiné à faire comprendre où c’est, mais c’était juste coome ça, fallait que je le dise aussi.
A va sinon ?
fabulousF.
J’ai rien compris !