Vintage blogging

28 juillet 2011 - 19:15

(Oui vintage, n’ayons pas peur des mots).

Girl on the couch aka Laura, sur son blog de qualité, s’est fait exactement la même réflexion que moi sur ce billet.

Oui, moi aussi ça me manque, les billets de deux lignes trois fois par soir,  les billets sans queue ni tête parce que les blogs n’avaient pas de ligne éditoriale (les gens avaient juste un blog, point).

Récemment, j’ai farfouillé dans pas mal d’archives, et j’en ai ressorti ça :

- Girls and blogs, un troupe de djette blogueuses qui comptait dans ses troupes Elixie.

- A peu près à la même époque, Titiou avait déjà un blog sur myspace et il se trouve ici.

Ne me remerciez pas.

Vénéneuse idole romantique

18 décembre 2010 - 14:59

Encore deux semaines avant la fin de l’année, et les micros événements s’enchaînent sans parvenir à prendre dans mon esprit la forme d’un post structuré (et en même temps, pourquoi faire ?).

Tout d’abord, cette photo de Manchester, qui devait illustrer ce post (j’avais pas le câble USB).

Ensuite le générateur de Pandora. Je sais que certains pensent que c’est méchant et inutile, mais en même temps je le croise maintenant au détour d’un twitt ou d’un commentaire, et ça me fait plaisir de voir que ça fait marrer des inconnus. C’est pas si souvent.

Je doute toutefois qu’un générateur arrivera un jour à nous produire une expression telle que :

une élégance intemporelle, héritée du passé mais profondément empreinte de modernité

Miss Pandora

Le seul équivalent que j’ai trouvé ce matin, est de Vaness’ la Bomba dans sa lettre de motivation pour le poste de rédac’ chef de Vogue :

son immédiateté est permanente

Vaness’ la Bomba

Cela étant dit, Florent Pagny semble également avoir des problèmes du côté du décompte du « temps ».

Côté bloguerie mode, je crois que j’ai un nouveau blog de référence, c’est-à-dire pas une fille qui se prend en photo et abuse des filtres photoshop, ni une journaliste tendance ELLE qui pond des billets ennuyeux (je ne vise personne).

MayBach Carter Ewing (ca un petit côté Dallas) parle de mode, bitche ce qu’il faut, couvre indifféremment les présentations presse Sandro et la Redoute, bref elle a juste l’air d’être une fille un peu fofolle mais parfaitement saine (et ça, je suis pas sûre d’en avoir jamais vu dans la bloguerie modasse). A cause d’elle, je kiffe un peu ces chaussures. (Heureusement c’est du H&M).

Ce qui m’amène directement à me demander pourquoi les espagnols font toujours des vêtements aussi ridiculement petits, sans quoi j’aurai probablement acquis (ou bon j’aurai attendu les soldes) (ou j’aurai peut-être juste pleuré parce que j’ai pas d’argent) cette robe.

Sauf que bien évidemment, je suis une fille de proportion normale, je mesure 1m72 et je ne tiens pas dans une taille 2. C’est pas tant que c’est court (ca m’ennuie pas trop), mais sérieux, je fais comment pour caser mes épaules et ma poitrine là-dedans ? (et le premier qui vient me dire Pandora, elle, elle peut va salement avoir à faire à moi).

Sinon, un peu comme Camille sur Jacques Gamblin, je suis en train de développer une sorte de crush sur Joseph Gordon-Levitt, je ne sais pas bien pourquoi puisque je n’ai pas été exposée à sa personne depuis Inception un mercredi après-midi du mois d’août (n’en parlez pas à Dirk s’il vous plaît). En même temps, je crois que la vie de Dirk a repris un sens depuis l’annonce du divorce de Scarjo, son seul projet à long terme consistant à lui faire des bébés. Je suis assez curieuse de savoir comment ils vont les appeler.

Enfin, trouvé sur twitter (via @twikito) :

Je crois qu’on a fait le tour de la question.

Et sinon pendant ce temps là

26 octobre 2010 - 23:07

Hier, je cherchais quelqu’un qui pouvait ouvrir l’armoire à code du couloir d’en bas pour pouvoir y mettre l’appareil photo. Je suis passée une fois, le couloir d’en bas était vide, je suis passée une deuxième fois, la personne ne connaissait pas le code. Après plusieurs essais, on est allées dans le couloir d’en haut pour le demander à une autre personne. On est redescendu, et là le code fonctionnait.

Après, je suis partie faire une photocopie au bout du couloir (mais dans un autre bâtiment), mais pour ça, j’ai dû repasser dans mon bureau pour récupérer l’identifiant et le code d’accès, que je garde sur un post-it collé derrière ma boîte à crayons dans un tiroir de mon bureau. Sur le même post-it, j’ai également écrit mon code d’accès à mon ordinateur et celui de mon téléphone.

Parfois, je me demande pourquoi je passe autant de mon temps libre à y jouer : mon lieu de travail est déjà une escape room.

Mais oui… c’est internet !

8 février 2010 - 12:57

En l’an 2000, j’ai fait ma révolution, j’ai dit fuck le droit, fuck la banlieue parisienne, fuck la maison de mes parents, c’est fini je me casse.
Mon père et moi avons mis l’ensemble de mes biens dans la Laguna familiale et j’ai dit bonjour l’appart de 23 mètres carrés, bonjour le Sud-Ouest, bonjour l’information communication.


Plus j’y pense, et plus je me dis que 2000, c’était vraiment un moment bizarre pour étudier l’info comm.


En 1997, donc, j’ai eu l’accès à l’internet (sous réserve des dix heures par mois, donc). J’ai connu les brièvement les adresses email à chiffres, puis les chats, puis le surf, et depuis deux ans, je suivais une bizarre « liste de diffusion » sur la musique, qui se situait quelque part entre une newsletter (mais montée par un fan), et un forum, puisque tout le monde pouvait répondre et que ça atterrissait dans la boîte aux lettres de tous les autres. Internet faisait donc partie de mon quotidien, et ça faisait partie des choses qui allaient me manquer dans mon nouvel appartement.


J’avais bien entendu surfé sur le site web de mon nouvel institut avant de venir, mais il me semble que l’université dont il dépend n’en avait pas. Ma fac de départ (la fac de droit, là, mais pas que) (Nanterre, quoi), avait, elle, un site pas très beau et très léger, me semble-t-il.


De toute façon, à la fin de l’année, il y a eu cette scène, dont je me souviens très bien : un prof (mais de quoi, je ne l’ai jamais compris), une classe de 30 élèves pour qui, le multimédia ne veux pas forcément dire grand-chose. Il y a eu explication du réseau, comment ma fac allait être relier dans un réseau avec les autres facultés de la ville, réseau lui-même  relié aux autres réseaux des universités des autres villes. C’était à la fin du printemps 2001.


Concrètement, ça a donné quoi ? Une url www.u-bordeaux3.fr, des adresses emails pour les professeurs et pour nous, les élèves, (consultables depuis le site de la fac) machinmachine@u-bordeaux3.fr . Il faut l’imaginer à l’oral : « machinmachine arobase u tiret celui du 6 bordeaux trois en chiffres tout attaché point fr ». C’est pratique, non ?


Pendant ce temps-là, moi je pars étudier en Suède,. Là-bas, il y a des ordinateurs partout, dans les B.U., il y a en a même des sponsorisés par une banque en consultation libre dans les restaurants. L’adresse du site du mon université, c’est www.lu.se, et par conséquent, les adresses emails, ça donne, machinmachine@lu.se, soit à l’oral « machinmachine arobase L U dot S E».


On note l’importance, en France, de bien signaler qu’il s’agit d’une adresse universitaire, l’absence d’abréviations et l’utilisation du maximum de caractères disponibles sur un clavier d’ordinateur. Il n’y a pas à dire, je pense vraiment que là-haut, au ministère de l’Education Nationale, celui qui était chargé du développement de l’internet dans les universités ne comprenait pas bien ce qu’il était en train de faire. Mais qu’on ne vienne pas me demander pourquoi je ne me suis jamais servi de cette adresse gracieusement fournie par l’université. Elle n’était pas pratique. Elle était temporaire. (Et puis j’en avais déjà une).


En bonus nostalgie, ceci (ça se passe de commentaires) :



(Ca s’achète ici)


Au fait, j’avais oublié

27 janvier 2010 - 15:25

Je suis un peu bête, des fois : à l’origine, je voulais poster ce petit questionnaire sur vos relations avec l’informatique et internet que j’avais déjà publié il y a quelques semaines. Je me suis dit que j’allais y répondre moi-même pour donner l’exemple, et emportée par mon sujet, j’ai oublié de mettre le questionnaire.


Je suis quand même pas très futée.


S’il vous plaît, gentils internautes (tous, oui, ceux qui commentent, et toi là, qui vient me voir tous les jours depuis une page paperblog), répondez donc à ce gentil questionnaire (un peu amélioré quand même) :


  • De quand date votre premier contact avec un ordinateur, et dans quelles circonstances ?
  • A quand remonte votre premier surf sur le web, et qu’est-ce que vous y aviez vu ?
  • Quand et quel est le premier forum que vous avez fréquenté ?
  • Quand et quel est le premier blog que vous avez lu ?
  • Myspace, Facebook, Twitter, et les autres, quand  et pourquoi ?


J’imagine qu’il y a certaines questions qui ne s’appliquent pas si vous êtes né après 1990, et encore moins si vous êtes né après 1998, mais allez-y, s’il vous plaît, ça m’intéresse VRAIMENT.  (mais je ne ferai pas de statistiques, je vous promets).


Bientôt, la suite.

Mais oui… c’est l’ordinateur !

25 janvier 2010 - 21:59

Cette phrase, c’était la chute d’une double page de BD d’un Astrapi du début des années 80. Même pas un des miens, celui d’un de mes frères aînés, donc, qui devait dater de 83 ou 84.


Sur double page, on voyait un personnage qui ronchonnait au début en attendant à radio que d’ici quelques années, « il » aurait complètement révolutionné nos vies. Sur le reste de la BD, on le suivait sur une journée pour montrer où ce fameux objet intervenait : envoi du courrier, etc…Et à la fin, on découvrait que « Mais oui… c’est l’ordinateur ! ».


Du haut de mes six ou sept ans, ça ne me semblait pas bien périlleux. A cette époque, nous avions déjà le premier ordinateur dont je me souviens (on en a eu d’autres avant) : le VG 5000, avec ce clavier, un écran cubique, et un autre objet non identifié, probablement ce qui servait à convertir les informations qui provenait de la cassette qui tournait dans le magnétophone en jeu de PacMan, qui faisait alors mon bonheur. On l’a gardé longtemps, mais je n’ai pas beaucoup d’autres souvenirs de lui, le jeu de course de voiture, changer les couleurs de l’écran (il y avait 8 en tout et pour tout) peut-être avoir une fois recopié un programme en je-ne-sais-pas-quel-langage et d’avoir obtenu à l’écran ce qui fait maintenant office de fond d’écran par défaut de bien des PC, ces espèces de courbes mouvantes qui changent de couleurs.



Mon deuxième souvenir marquant lié à l’ordinateur, c’est au lycée. Je dois être en 4ème ou 3ème, nous sommes en cours de technologie, et nous apprenons à nous servir de Word et d’Xcel. J’apprends ce que c’est que la RAM, les unités centrales. J’entends parler d’ordinateurs en réseau, qui permettent de s’envoyer des messages d’un poste à l’autre, dans la même salle. Je trouve ça génial.


A cette époque, nous avions un autre ordinateur, mais pas encore Windows. L’ordinateur s’allume sur un écran noir et vert, il faut charger les disquettes souples et taper les actions dans le DOS (c’est le DOS, non ? ) pour activer les jeux. Je m’en sers pour commencer sur traitement de texte (pas encore Word, donc) mon deuxième roman (J’ai pas dépassé la première page).


Niveau jeux, je joue beaucoup à « Alley Cat » (j’ai encore la musique dans les oreilles), « Maniac Mansion » et surtout « Zac Mac Kraken », même si j’avais du mal à boucher les toilettes de l’avion avec les trois rouleaux de papier disponibles puis faire exploser l’oeuf dans le micro-onde pour occuper suffisamment longtemps l’hôtesse de l’air pour pouvoir récupérer le masque à oxygène dans le compartiments à bagages ET le briquet sous le coussin du siège. Briquet qui servait à allumer la torche dans la grotte pour pouvoir reconnaître les dessins sur la paroi (dessins vu en rêve au début du jeux et dessiné sur un morceau du papier peint de la chambre de Zak avec un crayon trouvé dans le siphon de l’évier de la cuisine, il me semble) (et encore, je vous dit pas ce qu’il fallait faire pour boucher l’évier) et donc, grâce au dessin, on pouvait trouver l’émeraude qui servait à actionner la navette pour aller sur Mars, après avoir rencontré Annie et ses deux copines).
Bref, je ne vois pas comment on pouvait finir ce jeu sans avoir la solution sous les yeux.



Zak Mac Kraken et son design au top

Zak Mac Kraken et son design au top




Alley cat

Alley cat



Après ça, on a eu un PC avec Windows 95, et je me souviens d’avoir éprouvé une forte addiction pour le démineur.

Enfin, il y eu la grande période Myst (vers 1998-1999), je pense, là encore j’entends encore la musique planante qui accompagnait les différents mondes, j’ai perdu des heures sur ce jeu à tourner en rond sans savoir quoi faire. Jusqu’au jour où j’ai résolu deux des quatres énigmes en une matinée, ce qui m’a valu la désapprobation fraternelle (c’est pas beau d’être jaloux). J’ai eu le 2, mais j’ai beaucoup moins accroché, et de toute façon, je n’ai pas eu le temps de la terminer.



Lîle du premier Myst

L'île du premier Myst



Myst est le dernier jeu auquel j’ai vraiment joué, après j’ai longtemps vécu sans ordinateur, et maintenant, je n’achèterai pas de jeux pour moi. D’autres jeux me reviennent en mémoire, Lemmings (ces petits bonshommes un peu cons avec les cheveux qui bougent), Warcraft pas en ligne (avec ces crétins d’orcs qui grognent et les humains avec leur british accent : « yes milord », je crois que je dis toujours, de temps en temps, « cap’tain on the bridge »), Civilization, et plus tard, Worms.



Lemmings (jai été voir un film avec Charlotte Gainsbourg à cause de ce jeu)

Lemmings (j'ai été voir un film avec Charlotte Gainsbourg à cause de ce jeu)



Parallèlement à ça, je devais bien me servir de temps en temps de Word et Xcel, même si je ne me souviens plus bien pour quoi : probablement des exposés, ce genre de choses. Je me souviens qu’en fac de droit, je re « tapais » les énoncés de mes cas pratiques pour que ce soit plus clair, et après tout le monde voulait les lire (mais n’importe quoi, vraiment). Ça ne devait déjà plus être le même ordinateur, je ne me souviens plus très bien, mais de toute façon, ça n’a déjà plus beaucoup d’intérêt. C’était déjà après.


Parce que tout ce que je viens de vous raconter là, c’était la préhistoire.


Au début 1997, on n’a peut-être pas été des prescripteurs, mais certainement des early adopters.




On a eu internet.




La révolution, quoi.




Pour en voir plus :

- Zak Mac Krakenen 34 minutes :


(J’ai pas encore fini de le regarder)


- Alley cat :



(un joueur à peu près de mon niveau)

Liveblogging is the new black

18 janvier 2010 - 18:15

Ce matin, j’ai dû tomber sur cinq ou six live blogging des Gloden Globes (qui ont eu lieu cette nuit à LA, pour nous autres européens.) C’est pas la première fois que j’en vois passer, mais c’est la première fois que j’en vois autant d’un coup sur le même sujet. D’autant que mis à part Amanda Palmer, qui était au Golden Globes et a pu twitter des trucs qu’on aurait jamais vu sinon (genre la photo des toilettes filles de l’endroit), tout le monde a vu la même retransmission et a twitté /blogué exactement la même chose au même moment. C’est-à-dire pas seulement les prix, mais également la robe de Marion Cotillard, les cheveux de Mélanie Laurent, Cher vs Christina Aguilera, et autres trucs du genre.


Comme j’essaye d’avoir un blog moderne, sympa et web 2.0 à mort, je me suis dit qu’il fallait que je m’y mette. Je me suis dit qu’il fallait que moi aussi je live blogue des événements glam, sexy, fashion et hype. Sauf que comme j’ai pas de téléphone connecté à l’internet, je le fais en léger décalage une fois que je suis rentrée chez moi.


Mesdames et Monsieur, sous vos applaudissements, je live-blogue mes courses à Auchan.


14h58 : Qu’est-ce que je fais là déjà ?
14h59 : Ah oui les courses.
15h01 : J’avais dit que je prenais quoi, déjà ?
15h03 : Tiens, ils ont changé le packaging du fromage râpé premier prix. Mais pourquoi du vert ?
15h06 : Premier porté de veste en moumoute blanche réussi vu depuis le début de l’hiver. Congrats à la demoiselle.
15h07 : Scandale. Ils ont arrêté de vendre mes yaourts au citron préférés. #onnouscachetoutonnousditrien.
15h09 : Je mangerai bien du poisson.
15h11 : Pourquoi pas du saumon fumé, allez soyons fou je prends un truc de qualité.
15h12 : Non c’est trop cher, tant pis je prends le premier prix.
15h15 : Je deviendrais bien végétarienne, mais je peux pas j’aime trop la viande.
15h18 : Ah! De la farce à légume pour farcir le chou.
15h19 : La farce locale a l’air meilleure, mais en fait il y a plus de trucs en E dedans.
15h21 : Quoi ? Ils ont encore changé le design des tomates en boîte ? Mais ça doit leur coûter une fortune tous ces nouveaux packagings à Auchan.
15h25 : « Plus pratique, les lentilles en sachet à faire bouillir ». D’où est-ce que t’as vu que les sachets, c’est plus pratique ? #marketingdemerde.
15h28 : pfff…qu’est-ce que je pourrais acheter d’autre ?
15h29 : Scandale au rayon discount, il n’y a plus de carottes râpées.
15H30 : Allez, je monte à l’étage me chercher des tampons.
15h32 : Han mais ton écharpe elle est soooo hiver 2006 ma fille, j’avais les gants qui allaient avec.
15h32 : J’en ai d’ailleurs perdu un tard une nuit avec une partie de ma naïveté dans la voiture de … . 15h33 : Donc 2005, en fait.
15h34 : Mais pourquoi le rayon a rétréci ? Les femmes n’ont plus leurs règles ou quoi ?
15h35 : Y’a plus ceux que je prends d’habitude, je sais pas quoi faire.
15h37 : « Le tampon s’adapte idéalement à la morphologie féminine grâce à son ouverture Soleil » Mais où vont-ils chercher tout ça, je me le demande. #marketeux.
15h40 : Qu’est-ce que je prends, bordel ???
15h42 : Bon allez, je prends ceux-ci.
15h44 : Joie ! Il reste des carottes râpées au rayon discount, ils sont en haut du frigo, je peux les apercevoir depuis le haut de l’escalier mécanique.
15h45 : Ah non c’est du coleslaw, en fait.
15h46 : En fait les carottes sont dans le frigo à côté, va chez l’ophtalmo ma fille.
15h48 : Je vais pas tenir plus de deux jours avec ce que j’ai dans mon caddie, c’est le moment d’être créatif, qu’est-ce que je pourrais cuisiner ?
15h50 : OMG, y’a … au rayon nouilles.
15h51 : Ah non c’est pas lui, en fait.
15h53 : Je mangerai bien du poisson.
15h55 : Allez je fais la queue pour payer.
15h56 : Merde j’ai oublié la bière.
15h57 : Tant pis, c’est mon tour de mettre les articles sur le tapis.
15h58 : 37,93 € pour CA ? La bouffe, c’est hors de prix #baissedupouvoirdachat.


Et je prouve l’exacte vérité de mes dires :

ticket de caisse



Je vous avais prévenu, c’était glam, fashion, sexy et hype.



La blogosphère pendant les deux prochaines années, ça va être fun.


Enfin jusqu’à ce que les jeunes de l’UMP décident de liveblogguer une soirée de l’université d’été, ce qui rendra le liveblogging aussi ringard que le lipdub.

La saga WarGames – Le retour de David Lightman

16 décembre 2009 - 11:57

(Rappel des épisodes un et deux)


Reprenons donc où nous nous étions arrêté la dernière fois.


David Lightman a la bouille de Matthew Broderick, est un adolescent à la cool, bien intégré, qui fait marrer ses potes en se moquant de ses profs et flirte doucement avec Jennifer, la jolie sportive de sa classe. La vie n’a pas l’air d’être trop compliquée dans ce qui est apparemment Seattle, ou au moins une de ses banlieues résidentielles.


Mais David a également un gros écran, des disquettes souples 10′ qui s’enclenchent dans le lecteur une fois qu’il a rabattu le couvercle (je me souviens d’avoir vu le même lecteur à la maison à cette époque), mais finalement, il s’en sert surtout pour modifier ses notes en s’introduisant sur le réseau de l’école.


Alors quand il veut pirater le serveur d’une boîte de jeu vidéo pour jouer à un nouveau jeu en avance, il se retrouve vite coincé.


Aujourd’hui, on se souvient de lui comme un des premiers geek, dans le sens de computer geeks (voir les ancêtres ici) . Un de ceux qui a contribué à la création d’un stéréotype auquel pourtant il ne correspond pas.


Ce qu’on oublie, c’est que quand David sèche, il va voir ses potes, qui bossent dans ce qui ressemble à un open-space bourré d’ordinateurs. Quand on lui demande qui ils sont, il répond que ce sont probablement eux qui ont inventé le système qui le bloque.


Et quoi ils ressemblent les deux génies ? Un gros avec T-shirt smiley, et un grand maigre avec des lunettes en cul de bouteilles. Qui ont peur des filles.



Oui, dans WarGames, c’est là qu’ils sont, les geeks. Ils m’ont fait un peu penser aux Lone Gunmen, la bande à Fox Mulder dans X-Files.





Dans cette séquence, il y a vraiment pleins de traits de caractères et d’anecdotes qu’on a revus un partout par la suite. Par exemple, l’incapacité à identifier les émotions, comme dans cette séquence de The Big Bang Theory :





Une fois que David a compris où chercher le mot de passe pour accéder au système, on le voit à la bibliothèque en train de chercher sur des petites fiches et des micro-films toutes les informations qu’il peut sur le professeur Falken.


Et là, intervient le vrai scandale du film.


David réussit à trouver le mot de passe du professeur Falken (et c’est d’ailleurs ce qui est présenté comme son plus bel exploit). Le mot de passe est «  Joshua », soit le nom du fils décédé du professeur Falken.


J’aimerai donc qu’on m’explique comment, même en 1984, un scientifique qui met au point un système pour la défense nationale américaine peut choisir un mot de passe aussi peu sécurisé.


Non mais même ma mère sait qu’il ne faut pas choisir le prénom de son mari ou de de ses enfants comme mot de passe. (C’est pour ça qu’elle a pris le nom du chat).



(On va accélérer un peu si vous le voulez bien, sinon on c’est pas trois mais vingts posts que je vais faire sur WarGames. )

A partir de ce moment-là, l’action démarre vraiment, David va pénétrer dans le système en s’imaginant jouer à jeux de stratégies, il va choisir le camp des soviets et décider de bombarder Seattle et Las Vegas (city of Sin), l’ordinateur va décider de programmer une riposte dans les heures qui suivent, qui pourrait déclencher une troisième guerre mondiale, pour de vrai.


Entre-temps, David se sera fait repérer par le FBI, partira dans le Colorado, s’échappera du NORAD, soit le centre ultra-sécurisé où se trouve le commandement de la défense américaine (ce qui nous confirme que la défense américaine avait vraiment de grosses failles de sécurité au début des années 80), partira à Salem en Oregon mais reviendra dans les temps au NORAD (on se demande bien pourquoi il y a des barrières de sécurité, au NORAD, vu que visiblement tout le monde peut y entrer comme dans un moulin) pour sauver le monde. (et probablement se dégotter un bon poste dans la sécurité américaine une fois son bac passé, mais ça c’est une autre histoire. )




WarGames, un film réalisé par John Badham, avec Matthew Broderick, Ally Sheedy (1983)


J’espère que ça vous a plu, parce que figurez-vous que j’ai pas fini de vous parler de cinéma. Autant vous dire que les vacances de Noël vont être chargées (pour vous). Stay tuned.

Et si on parlait cinéma

5 décembre 2009 - 21:04

Ce qu’il y a de bien avec le cinéma des années 80, c’est qu’on a maintenant assez de recul pour pouvoir parler des films commerciaux grand public comme des chef-d’oeuvres du cinéma.


Il y a un mois, j’ai vu « SOS Fantômes » à la Cinémathèque Française.
Le film était précédé d’une introduction comparant le film à ceux des Marx Brothers et ceux de Laurel et Hardy.


Cette semaine, j’ai revu “WarGames“.



1. Au début de WarGames, on apprend que 22% des officiers américains ne sont pas prêts à balancer une bombe atomique juste parce qu’on leur dit de le faire. Les 22% d’officiers en question passent leurs samedis soirs à comparer l’afghane et la marocaine pour savoir laquelle fait le plus planer.
C’est un peu rassurant sur l’armée américaine.


2. Comme cette attitude ne plaît pas trop en haut-lieu, le pentagone décide de prendre une décision radicale : « to take the human out of the loop », à savoir virer tous les sous-officiers qui fument le samedi soir, et les remplacer par un ordinateur qui n’a pas de morale (ni les neurones embrumés par les excès dudit samedi).
A ce moment-là, on entre de plein-pied dans le cinéma de Kubrick, ce grand parano devant l’éternel dont les films reposent sur cette notion « d’erreur dans le système ».


On se demande si le docteur Folamour ne va pas entrer dans la pièce sur son fauteuil roulant et avec son bras raide et dressé pour s’installer autour de cette table.

Le système WOPR est donc mis en place, et pourtant, comme on le verra plus tard, c’est bien l’humain, sous la forme du jeune David Lightman, qui va mettre la pagaille sans le faire exprès.

(to be continued)


Le groupe à un tube du jour

ChumbawambaTubthumbing
(attention le chanteur fait un petit peu peur quand même).





Chumbawamba a sorti une tripotée d’albums, dont seule chanson Tubthumbing s’est  imposée au grand public ( une sombre histoire de jeux vidéo et de coupe de monde. ) Tous ceux qui pourraient éventuellement apprécier les autres albums les détestent d’office à cause de tubthumbing.
C’est tout de même pas de chance.


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2 février 2009 - 22:34

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