Génération 90
Autant, pour les années 80, on cite Mickaël ou Madonna de la même manière qu’on citera Britney pour les années 2000, autant, pour les années 90, c’est bien Kurt qui reste l’icône incontesté de la décennie.
(Quelqu’un pourrait-il me dire si la syntaxe de cette phrase est correcte, merci ?)
Pour m’entraîner au raz de marée Cobain qui commence à se former et va tous nous engloutir d’ici quatre ans, je me suis plongée dans la collection de Spin magazine généreusement mise en ligne, pour en repêcher le numéro d’avril 2004. Avec en couverture un garçon à la figure d’ange et aux cheveux à peu près propres, magnifié par un noir et blanc parfaitement lisse …
Pourtant, quand j’avais entre 11 et 14 ans (soit entre la sortie de Nevermind et du suicide de l’intéressé), je me souviens très bien que Kurt, n’était ni une icône, ni un garçon fréquentable, et certainement pas un des 50 hommes les plus stylés au monde.
Non, c’était un sauvageon, un bien mauvais exemple pour notre jeunesse, un junkie, un type sulfureux qui écrivait des chansons qui s’appelait « Viole-moi », bref un mec dangereux.
Mais une fois qu’on est mort, on n’est plus dangereux, on n’incite plus à rien, et surtout, on ne peut plus franchir la limite. Alors on peut bien faire de vous un dieu, puisque vous ne risquez plus de ruer dans les brancards. Quand on est mort, on devient terriblement consensuel.
(attention, à partir d’ici, ça va devenir n’importe quoi)
Bref, ce n’est pas du tout de ça que je voulais vous parler. Je voulais faire un post sur ce qui allait revenir des années 90, en dehors des regrettables caleçons à fleurs. Et donc, Kurt, et avec lui, sa femme (qui a peut-être commandité son assassinat, ou pas, mais ça m’étonnerais pas vu que c’est une femme, elle est donc mauvaise).
Là-dessus, je devais vous expliquer que j’espérais que le mouvement riot grrrls allait connaître une deuxième jeunesse (on a vu Tavi lire un bouquin sur le sujet, bouquin que j’ai recroisé sur la blogo mais je ne sais plus où).
Ensuite, j’allais enchaîner sur Amanda Palmer, parce que c’est un peu la petite soeur des riot grrrrls, et je retombais pas mal sur mes pattes puisque Frances Bean apparaît sur le nouveau disque d’Amanda.
How cool is that ?

Frances Bean Cobain in her late dad's clothing (pour ELLE, je crois)
Et puis voilà que j’apprends ce matin que Courtney, qui a perdu la garde de Frances Bean, s’est chamaillée avec Amanda parce que celle-ci « exploiterait » sa fifille adorée et ne reconnaîtrait pas son talent inné.
A quoi Amanda a répondu en citant du Tori Amos.
Tori Amos, quoi.
How 90s is that ?
Pour conclure, un groupe pas du tout à un tube, mais dont on célèbre aussi les 20 ans.
Je suis fatiguée, et j’ai eu du mal à écrire ce non post, c’est possible que ça se calme un peu par ici dans les semaines qui viennent.