La saga de Noël – Les bandes annonces
Comme je ne suis pas sûre que vous ayez vu tous les films dont nous allons parler, on va peut-être recommencer par récapituler :
Nora Ephron a écrit le scénario de « Quand Harry rencontre Sally », mais ne l’a pas réalisé.
Harry (Billy Crystal) et Sally (Meg Ryan), se rencontrent, se détestent, puis se recroisent des années plus tard, et se détestent toujours, et puis se rencontrent encore et deviennent amis, et puis finissent par coucher ensemble et se détestent, et finalement acceptent le fait qu’ils sont fait l’un pour l’autre.
Vous avez tous, forcément, déjà vu ceci :
Lancée par le succès de « Quand Harry rencontrent Sally », Nora Ephron réalise « Nuits blanches à Seattle », film dont elle a reçu le scénario et ré-écrit une partie ( notamment le personnage de Tom Hanks et de son fils ) ( je le sais parce que j’avais les commentaires du réalisateur sur mon DVD, DVD perdu par ma colocataire) (ou pourquoi je ne suis plus en colocation).
Sam (Tom Hanks), est veuf, ne s’en remet pas et habite avec son fils Jonah à Seattle. Annie (Meg Ryan) habite à Baltimore et annonce son mariage à sa famille en fanfare le soir de Noël. Ce même soir, Jonah téléphone à une émission de radio, pour raconter combien son père semble ne pas se remettre de la mort de sa mère. Jonah puis Sam viennent parler à l’antenne, Annie les entends et est bouleversée. Elle leur écrit une lettre, Jonah est persuadé qu’elle est la femme qu’il faut pour son père et s’arrangera pour les faire se rencontrer.
Ok, le trailer est mauvais, mais honnêtement, de tous les films dont je vous parle dans cette saga, c’est mon préféré.
« Nuits blanches à Seattle » est succès, Meg Ryan et Tom Hanks ont resigné, on est reparti pour un tour.
Basé sur un vieux films des années 40, « Vous avez un mess@ge” met face à face Kathleen, tout de twin sets et de robes 3 trous vêtue, propriétaire d’une boutique de livres pour enfants héritée de sa mère, et Joe, le fils d’une dynastie mâle possédant l’équivalent new-yorkais de la Fnac. Ils entretiennent depuis un certain temps une correspondance anonyme via email, mais lorsque que Joe vient construire un de ses magasins à côté de chez Kathleen, ils en viennent à se détester mutuellement le jour tandis qu’ils continuent d’échanger anonymement sur leurs états d’âmes le soir. Tous ces bouleversements amèneront les deux protagonistes à faire des choix dans la vie avant de pouvoir se réunir.
C’est beau, mais ça ne m’a pas donné envie de pleurer plus que ça.
Meg Ryan commence à avoir des lèvres statiques, le placement des marques devient un peu trop évident, et la BO a renoncé à Harry Connick Junior.
Le prochain film de Nora étant frappé du sceau de l’infâmie nous passerons donc directement à son dernier film en date, “Julie et Julia“. Ce n’est pas vraiment une comédie romantique, mais par certains de ses aspects, on retrouve la patte de Nora Ephron, alors oui, pourquoi pas :
1947 : Julia Child (Meryl Streep) vient de s’installer à Paris avec son mari diplomate. Pour tromper le temps et parce qu’elle aime bien manger, elle se lance de la cuisine française, prends des cours, triomphe des vilains français, et se retrouve à rédiger LE livre référence des cuisinières américaines qu’elle réussira à faire publier dans les années 60 après bien des déboires.
2002 : Julie habite New-York, fait un boulot pas marrant et décide pour prendre sa vie en main, de réaliser les 524 recettes du livre de Julia en une année.
En montage croisé, le film suit le parcours des deux femmes, en montrant comment la cuisine française les a toutes les deux sauvées.
Mouais. Ma mère ne fait pas cuire le boeuf bourguignon au four, et comme elle a la meilleure recette du monde, ce film ne peut que me laisser dubitative.
Bien, maintenant que vous êtes en possession de tous ces éléments, nous entrerons dans le vif du sujet la prochaine fois, si vous le voulez bien.