The good life

Il est 22h47, on est lundi soir, et  je regarde Gossip Girl depuis mon canapé en buvant du thé.

On pourrait presque que croire que l’univers s’est remis à sa place, et que la vie a repris là où elle s’est affolée en février dernier.

J’avais un peu zappé Gossip Girl depuis mon déménagement, lui préférant à peu près toutes les autres séries du moment, et puis ce week-end, l’appel de Gossip Girl s’est de nouveau fait sentir. En plus j’ai appris que Jay McInerney himself jouait le rôle du mantor de Dan au New Yorker depuis au moins deux saisons il me semble, mais quelle fausse fan ( de Gossip Girl et de Jay McInerney) je fais, quel scandale.

Donc sous vos yeux ébahis, mesdames et messieurs, le 18 et le 19 de la saison dernière.

• Mamie Rhodes est morte. C’est très triste, d’autant plus qu’elle a laissé tout le pognon à Ivy/ Charlie la méchante /gentille cousine (et vous ne pouvez pas savoir à quel point ce qualificatif est déterminant pour le reste de la saison à venir).
• Entre-temps, la vraie Charlie (qui se fait appeler Lola dans la vraie vie, ne me demandez pas pourquoi) a resurgi, mais du coup, elle n’aime ni sa mère, ni sa cousine qui n’arrête pas de la coller, ni sa tante, ni son ancienne pote de théâtre. Pour s’occuper elle s’envoie en l’air avec le Hearst des temps modernes, le passeur de plat préféré de Upper East Side, j’ai nommé Nate l’inexpressif. Elle a visiblement laissé tomber son boulot de catering a mi-temps et ses études à Juillard, car elle s’est rendue compte qu’être une Van der Woodsen (ou peu importe) à mi-temps permet d’arrêter ses études et son boulot pour juste être.
• Séréna, de son côté, est la journaliste la plus cotée du nouvel empire de la presse, mais elle a son bureau dans le couloir (à côté de la standardiste). Elle est très occupée à vouer une haine féroce à Charlie /Ivy la cousine dont le spectateur commence à ne plus bien savoir si elle est méchante ou gentille.
• Pendant que personne ne la regardait, Georgina s’est incrustée aux funérailles de Mamie Rhodes (que la mamie a organisé sans le dire à personne dans le style Irish, les gens boivent de la guiness au comptoir, BEST FUNERAL EVER) et est très occupée à faire des plans, conclure des alliances, trahir ses alliances pour faire des métas-plans, j’ai un peu perdu le fil à un moment, mais vous savez comment elle est, pour foutre la merde, on peut lui faire confiance.
• Blair, qui est toujours empêtrée dans son mariage monégasque, aperçoit une lueur d’espoir et une faille dans le contrat de chasteté (si j’ai bien compris, en gros) qui la lie, pendant les années à venir, au Prince Inexpressif. Elle manigance avec une pseudo-monégasque qui a l’accent de Charlotte Rampling pour récupérer son pognon, et en profite pour rompre avec Chuck parce qu’elle l’aime mais non (je crois qu’il n’existe plus de mots dans le dictionnaire des auteurs pour essayer d’expliquer ses sentiments, et honnêtement, on commence tous à en avoir notre claque). Du coup, malgré les manigances sus-mentionnées de Georgina, elle décide que dorénavant, elle va fricotter avec Dan le pas très expressif non plus (Etait-ce un critère au casting ?)
• Papa Van der Woodsen (le frère de Jack Donaghy) fait son come-back et est accueilli comme le messie (alors qu’il avait quitté la scène piteusement la dernière fois sur je ne sais plus quel drame), et on apprend donc au passage que Lola/Charlotte la vraie cousine gentille (vous suivez?) serait en réalité la demi-soeur de Séréna (car ce serait la fille de Papa van de Woodsen et de Carol, la méchante soeur) (et on apprend aussi qu’Eric est au Congo, mais là je crois que les scénaristes ont voulu nous faire une  blague).

Suspense, Suspense donc, à la fin de l’épisode 18.

(et le 19 demain parce que j’ai un peu la flemme).