1 septembre 2010 - 19:53
Et sinon, comment ça se passe quand on a trente ans ?
Pour le moment, je me contente de faire la dame en exhibant à tout propos mon nouveau- et premier- beau porte-feuille en cuir, allongé, vous savez ce truc où on range les billets à plat derrière le porte-monnaie et qui contient toutes nos cartes de fidélité. Il tient compagnie à mon nouveau portable-lecteur mp3-appareil photo tactile, tellement girly avec son cadre bronze. « Un portable de tasse-pé », comme j’ai déclaré à qui de droit lors de mon premier coup de téléphone.
Dans les livres, les blogs et les magazines, 30 ans, c’est plutôt l’âge où les soirées commencent à se peupler de femmes enceintes, puis de couples qui annulent à la dernière minute parce que le petit est malade.
L’autre soir, à la la soirée d’anniversaire des 25 ans de ma copine Loulou ( qui a l’air d’en avoir 15 depuis qu’elle a les cheveux courts), je me disais que pour ma part, ça allait plutôt bien pour moi de ce côté-là, mes amies n’étant pas encore (trop) touchées par le syndrome des neuf mois.
J’avais même plutôt l’impression de survoler la soirée du haut de mes trente ans, alors que la seule femme enceinte présente était une amie de la petite soeur de Louise ; c’est qu’ils commencent tôt, ces jeunes.
Ca, c’était jusqu’au texto de ma copine Isa, qui débarque pour le week-end et qui attend, me dit-elle, un heureux événement pour le mois de novembre. J’ai imaginé un instant qu’elle me parlait de l’arrivée d’une portée de bébés-chats chez son voisin du dessous, mais avec son ventre tout rond et sa démarche en canard, il n’y que peu de doutes à avoir sur ce qu’elle voulait me dire.
Tout ça pour dire qu’avoir trente ans, c’est un peu comme la fin du mois d’août : il y a ceux qui ont déjà acheté les fournitures de la rentrée, et attendent en trépignant de pouvoir remplir la première page de leur nouvel agenda avec leur nouveau stylo violet, et il y a ceux qui, pour ne pas voir la fin des vacances, préfèrent continuer à aller à la plage, même si décidément, il fait un peu frisquet.
3 juillet 2010 - 13:28
A/ L’épineux problème de la date
Comme j’ai eu la bonne idée de naître un jeudi de juillet 1980, mon anniversaire tombe un samedi cette année. Au début ça paraît cool, jusqu’au moment où vos amis vous annoncent fièrement que c’est le jour de leur mariage. A ce moment-là, il ne reste plus qu’à cocher la case dommage, et à se chercher une autre date. Le week-end d’avant, je suis d’anniversaire de trente ans (date réelle d’anniversaire : 12 juin), tout comme le week-end d’après (date réelle d’anniversaire : 29 mai).
A partir de là, les portes sont ouvertes à toutes les fenêtres, et je ne vois pas bien pourquoi je ne calerai pas moi non plus mon anniversaire genre le 21 août. (Sauf que je suis de trente ans également à cette date-là) (date réelle d’anniversaire : 17 août, j’ai des amis qui savent encore respecter certaines choses).
Comme je n’envisage pas de caler mon anniversaire un vendredi (surtout avec un autre anniversaire le lendemain), ni le 13 juillet, et en comptant les vacances, il me reste une fenêtre sur la première quinzaine d’août.
En plein pendant les vacances me direz-vous, je répondrai, j’ai l’habitude, mais ça permet à ceux qui ne sont pas du coin de venir plus facilement, c’est donc quelque part, c’est pas plus mal.
B/ La persistante question du lieu.
Nous avons vu dans les cas étudiés précédemment une succession de lieux (de la terrase de café jusqu’au salon parental.) et comment ces choix ont orienté la soirée. Le lieu sélectionné doit pouvoir contenir les invités, tout en donnant une atmosphère au bidule.
De nouveau, naître en été semble être à priori un avantage puisqu’un combo barbecue/pique-nique est tout de suite évoqué.
Oui, mais si il pleut ?
Parce que ça arrive souvent, figurez-vous.
Comme mon appartement ne me permet pas d’organiser ce genre de facéties, j’ai fait une liste des endroits qui me plaisent :
- le jardin d’un immeuble rive droite où je suis allée il y a deux ans, avec lampions de couleurs suspendus aux arbres, des vieux canapés branlants aux coussins défoncés, et des enfants partout. Le type qui nous avait invité est à présent lui aussi père de famille, et à déménager dans la foulée (je crois que c’était une fête pour son déménagement).
- La maison et le jardin d’un pote à moi : comme je le vois quasiment plus, je ne me vois pas lui demander ça.
- La plage : c’est chouette, mais c’est loin, ça nécessite une organisation importante côté transports et en empêche une bonne partie de boire, sans compter ceux qui vont avoir froid. Et si il pleut ?
Sinon j’avais pensé :
Le pique-nique sur les quais à Bordeaux : avantage : c’est central, tout le monde peut y accéder. S’il pleut, on peut toujours se rabattre sur un bar en ville. Inconvénient : trop gens, et puis plus tard dans la soirée, trop de gens bourrés.
Le pique nique avorté d’il y a deux ans pour cause de pluie: oui mais si il pleut ?
Au final : on va faire comme l’année dernière et puis c’est tout. Et c’est déjà très bien.