Derrière moi, les garçons jouent à la game cube. L’exploration du manoir se poursuit, ils discutent des armes, de leurs points de vie, des portes à ouvrir et des stratégies à mettre en place. Le moindre signe d’attaque de zombies créée une tension palpable dans tout le salon. Ca me change des paysages mexicains qui défilent une bonne partie de la journée depuis qu’ils ont récupéré Red Dead Redemption.
Mon anniversaire est passé, évidemment il a plu le soir où je l’ai fêté (alors qu’une semaine avant et cinq jours après il a fait un temps ensoleillé). Mes amis m’ont gâtée ( ce sont bien les seuls, je ne vise personne), je n’ai pas eu la grande soirée que je rêvais mais une petite soirée entre potes, et il se murmure que peut-être, peut-être, il y en aurait une autre au pays basque au mois d’août, un mois de retard n’empêche personne né en été de fêter son anniversaire, c’est vrai, avec les congés, les mariages et les jours fériés, c’est difficile de réunir tout le monde. Et puis, tous les prétextes sont bons pour boire l’apéro.
On est déjà le 18 juillet, merde, les jours commencent déjà à raccourcir, et mine de rien, les choses s’accélèrent : tous les week-end sont réservés jusqu’au mois de septembre, on prévoit notre temps libre sur plusieurs semaines alors que le reste de l’année on compte les jours jusqu’au week-end, et on espère avoir du beau temps et pas trop de monde sur la route quand on fera le crochet par Rodez.
Pour ma part, je n’envisage pas d’annoncer ma retraite temporaire comme elle ou elle, pour mieux poster tous les deux jours. Je n’envisage pas non plus de partir comme lui sans donner de nouvelles pendant deux mois. Je pars un peu en vacances, je pourrais envisager de programmer tous les billets terminés depuis des mois et abandonnés dans le dossier blog de mon ordinateur, mais le rythme irrégulier de mes posts et de mes humeurs me convient assez.
En hommage aux premiers temps de mon blog, mes amis m’ont également offert ceci :
Comme je l’ai pas mal bouquiné ce week-end, je vais aller voir si je peux le mettre en pratique en allant proposer mes services aux garçons.
Je tenais juste à vous dire que je vous trouve un peu ingrats, je fais des efforts pour vous procurer ce pouruqoi vous êtes venus ici, et vous ne restez même pas sur ce blog.
Je suis néanmoins une fille sympa, donc voici, pour éclairer votre dimanche soir, ma petite contribution de la semaine à notre jeu préféré.
(Je l’ai trouvé sur un blog, mais ce n’était pas celui de l’auteur, et je n’ai donc pas source de cette image. Si vous avez des pistes, vous pouvez me le faire savoir. )
Voilà, c’est servi, bine sûr c’est génial et on rigole, mais on remarque que ce genre de blagues datent plutôt du printemps dernier, alors j’aimerai bien avoir des lecteurs un peu plus à la page, s’il vous plaît.
La prochaine fois, je reviens et je vous parle cinéma. C’est peut-être ça, finalement, le sujet de mon blog. Et puis on causera un peu de groupe à un tube, même si c’est dur en ce moment de parler musique alors que Vinsh défonce tout avec son Top 40 des singles des 00s.
Depuis quelques semaines, je m’étonnais de l’importance prise dans mes statistiques par les recherches mêlant « Grippe A » et « Zombies », dans certains cas avec une orthographe plus que douteuse.
J’ai pensé un instant avoir fait des petits avec mes rêves bizarres, et puis quand j’ai vu que personne ne daignait s’intéresser à ce film essentiel qu’est « Villemolle 81 », ni même lire quoi que ce soit de mon blog, j’ai enquêté.
Et j’ai trouvé.
Ami internaute, tu peux rester sur cette page, car voici ton graal :
Et si vous ne saviez pas ce qu’est un lip dub, vous avez maintenant un commencement de réponse.
Sur ce, je vous laisse, la prochaine fois, j’aurai résolu les problèmes de demi-escalier de Vinsh, ce qui me donnera l’occasion de vous parler de son dixième d’ascenseur.
J’ai le sommeil agité. Je rêve beaucoup, et je m’en souviens encore plus.
Et surtout, la frontière entre mes rêves et la réalité est particulièrement poreuse, ce qui nous me met souvent dans des situations plutôt absurdes (voire dangereuses pour celui qui dort à côté).
Ce matin, je rêvais de la première scène du film Zombie de Romero.
Pour ceux qui n’ont pas vu le film, la première séquence se déroule dans un studio de télévision. Les zombies sont partout dehors, c’est une ambiance de fin du monde, mais la télévision, tel l’orchestre du Titanic, se doit continuer d’émettre, quoi qu’il arrive, jusqu’à la fin. Tout le monde est épuisé, les invités débattent encore sur le pourquoi du comment des zombies, est-ce la colère de Dieu, comment trouver le vaccin….
Sur ce débarque (par hélicoptère) le fiancé de la gentille héroïne (qui est enceinte) pour l’emmener ailleurs, dans un endroit moins exposé, où il y a moins de zombies et où ils pourront vivre d’amour et d’eau fraîche (ou pas, mais ça, c’est une autre histoire).
J’en étais donc là dans mon rêve, studio de télévision, dispute des invités, assistante enceinte, hélicoptère, tout ça très exactement. Ce que je n’avais pas réalisé, c’est que mon réveil s’était déclenché, et le discours de fin du monde, le pourquoi des zombies, c’était le discours de l’invité de la radio, qui parlait de la grippe A/h1n1. Et comme depuis le début de la semaine, je reçois plein d’emails sur le grand complot mondial du moment, à savoir que la grippe n’est qu’une invention du gouvernement pour tous nous achever à grands coups de vaccins, j’en suis venue, entre mon rêve et le réveil, à penser que la grippe A/h1n1 (ou le vaccin mais c’est pareil) aller tous nous changer en zombies.
Je faisais pas la maligne en me réveillant. J’ai dû faire jurer à Dirk pendant une demi-heure qu’il n’était pas un zombie et que ça n’existait pas, avant de lui faire promettre de me mordre aussi si jamais il se changeait en zombie (j’aurais trop peur toute seule dans un monde rempli de zombies).
Cela étant dit, compte tenu de la morale du film et de la morale de cette histoire de vaccins, je ne trouve pas ça complètement idiot non plus.
